l'affaire des éléphants

Dans leur journal associatif, des étudiants en histoire de l'art ont signalé il y a un mois l'étrange similitude entre la pochette de vite et jamais (janvier 2006) et les décorations de Lille 3000, à savoir l'idée incongrue de placer des éléphants dans les rues de Lille.

Depuis, de nombreuses personnes en parlaient dans les salons de Lille, et c'est seulement hier, dans le 20 minutes local, qu'on a pu lire une petite interview d'arbre à banc que je vous retranscris ici :

Oui, nous avons placé notre emblème, l'éléphant, dans une grande rue de Lille. Mais l'idée revient en fait à une amie épistémologue qui rédige une thèse sur la possibilité de certaines rues piétonnes à faire circuler d'autres animaux que les humains.
Et bien avant ça, surement, d'autres avaient dû avoir l'idée.
Nous avons beaucoup discuté avec Nitin Desai, et nous sommes fiers de l'avoir inspiré. Il avait pour cela notre autorisation tacite, et il le sait.
Toute querelle de "je l'ai fait le premier" est de toute façon puérile en art comme ailleurs.
Une réponse très humble, donc, de la part de ces auto-proclamés "pseudo-artistes" dont je ne saurai que trop vous recommander les oeuvres.

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